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Certains établissements bancaires vont relever en 2020 le plancher mais aussi le plafond des frais de dossier pour les crédits immobiliers
Faire un emprunt immobilier dans les conditions actuelles est un projet que beaucoup de Français ont en tête. Avec des taux d’intérêt en baisse depuis 2016, il n’a jamais été aussi intéressant d’acquérir un bien à l’aide d’un crédit immobilier. En clair, s’endetter pour devenir propriétaire coûte moins cher qu’auparavant. Les Français ont tout à fait raison de saisir cette occasion pour accéder à la propriété, ce qui est le cas des primo-accédants, ou bien pour investir par exemple dans l’immobilier locatif.
La faiblesse des taux d’intérêts est telle que dans certains cas, les emprunteurs vont payer plus en cotisation d’assurance-emprunteur qu’en intérêts de crédit immo. Pour rappel, l’assurance de prêt se substitue à l’emprunteur en cas de décès ou d’invalidité de ce dernier. La baisse des taux explique en partie le poids croissant de l’assurance lors du financement immobilier. La part des intérêts baisse du fait des taux bas, cela permet à certains profils d’emprunter un capital plus important sans augmenter la mensualité.
Mais cette augmentation de capital a une incidence sur l’assurance emprunteur. En effet, cette dernière est indexée sur le capital initial dans le cas d’un contrat de groupe, c’est-à-dire l’assurance proposée par la banque. En clair, plus le capital est important, plus l’assurance sera élevée. Bien souvent, les emprunteurs ont tendance à se concentrer sur le meilleur taux, mais il faut prêter attention aux autres frais tels que l’assurance de prêt ou bien les frais de dossier.
D’ailleurs, à l’horizon de l’année 2020, il semblerait que les frais de dossiers d’un crédit immobilier subissent une augmentation. Les banques voient leurs marges diminuer dans ce contexte de taux bas. Elles se tournent donc vers l’assurance de prêt et les frais de dossiers pour limiter les baisses de bénéfices. En ce qui concerne les frais de dossiers, la hausse ne devrait pas être généralisée. Deux établissements, pour l’instant, ont inscrit cette hausse dans leurs plaquettes tarifaires. Ainsi, les planchers sont relevés, ce qui signifie que même pour les emprunts de faibles capitaux, la hausse se fera sentir. Dans le même temps, le plafond est lui aussi relevé ce qui signifie que les banques se créent une marge de manœuvre pour récupérer plus de frais.
Enfin, les emprunteurs qui profitent des taux bas pour augmenter la somme empruntée vont aussi devoir régler des frais plus importants car, à l’instar de l’assurance de prêt, ils sont indexés sur le capital.
Pour rappel, dans le cadre d’une recherche de crédit immobilier, il existe un moyen de comparer les offres : le TAEG. Ce taux annuel effectif global reprend les intérêts du crédit, l’assurance et les frais annexes. Le TAEG est donc le seul point de comparaison valide afin de connaître le vrai coût de l’opération bancaire.