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A Paris, les sousplex sont recherchés sur le marché de l’immobilier. Pour faire face à la demande, les propriétaires envisagent d’aménager leur cave ou leur sous-sol.
A Paris, en matière d’immobilier, le prix du mètre carré a dépassé la barre symbolique des 10 000 euros en moyenne. Dans certains quartiers huppés et réservés à une classe aisée, le mètre carré peut même se négocier à 30 000 euros. Il n’est donc pas surprenant que les propriétaires parisiens soient en quête de la moindre surface à exploiter.
Par le passé et même actuellement, ce sont les « chambres de bonnes » qui aiguisent l’appétit des investisseurs. Avec ces pièces sous les combles qui ne correspondent pas toujours aux standards de la loi Carrez, il est possible d’en acquérir un lot fin de repenser la surface. Si la chasse aux mètres carrés a lieu sous les toits de la capitale, une autre pièce est en passe de devenir un nouvel eldorado, du moins pour les investisseurs immobiliers. Il s’agit des caves et des sous-sols. Jusqu’à alors cantonnés à un usage de stockage pour désencombrer la maison ou bien pour y ranger les victuailles non-périssables, les caves deviennent de véritables pièces à vivre.
En jargon d’agent immobilier, il s’agira alors d’un souplex. Ce genre de bien avec un niveau supplémentaire sous l’étage de vie principal est recherché sur le marché. Mais ce genre d’aménagement peut nécessiter d’importants travaux surtout si le sous-sol est humide. Dans ce cas, il faudra envisager d’assainir les alentours pour éviter toute remontée d’humidité par capillarité. Faire les peintures, décorer le plafond, apporter de la luminosité ou bien meubler cet espace supplémentaire requiert des frais. Mais il ne faut pas oublier un point important : le renouvellement de l’air ambiant. Sans aération, l’humidité naturelle aura raison des travaux et donc des frais avancés. Il est donc primordial de penser à un système de VMC, soit une dépense supplémentaire.
L’idée d’aménager un souplex nécessite donc de bloquer un budget dont le montant peut facilement représenter plusieurs milliers d’euros. Mais dans le cadre d’un investissement locatif, l’enjeu peut en valoir la chandelle. Toutefois, il est possible que ce projet n’ait pas été budgété lors du financement du bien immobilier principal. Comment alors financer l’aménagement d’un sous-sol avec des crédits en cours ?
Avoir des créances en cours auprès de différents établissements prêteur n’interdit pas de financer de nouveau projet. Les seules limites qui pourront s’imposer sont celles relatives au profil de l’emprunteur, à savoir ses revenus et sa capacité d’endettement. Quand l’endettement devient trop important, alors il peut être compliqué d’envisager un projet d’aménagement. Cependant, l’opération de regroupement de crédits, une banque spécialisée va racheter les différents encours et proposer un nouvel échéancier.
A cette occasion, il est possible d’inclure le financement de travaux au sein du regroupement. Une nouvelle mensualité est alors calculée pour correspondre le mieux aux revenus du ménage. En clair, pour faire des travaux de sousplex, il n’est pas toujours nécessaire d’augmenter son endettement mensuel (sous conditions).