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Retour sur les points-clés qui vont aider un vendeur à bien définir le prix d’un bien immobilier.
Les taux de crédit sont bas, à tel point qu’ils n’ont jamais été aussi faibles qu’au mois d’août dernier avec 1,17% en moyenne d’après l’Observatoire Crédit Logement CSA. Ces conditions d’emprunt sont bien évidemment une chance pour acheter de la pierre sans devoir payer des intérêts faramineux aux banques.
Mais il serait facile de penser que la situation est accommodante uniquement pour les acheteurs puisque les vendeurs profitent également de l’occasion. Concrètement, les taux bas sont des moteurs qui encouragent les Français à lancer leur projet immobilier, ce qui crée un effet croissant de la demande sur le marché de l’habitat pour le plus grand bonheur des vendeurs qui souhaitent écouler leur bien.
Mais comment fixer un prix de vente correct pour que la transaction puisse avoir lieu rapidement ? À cette grande question, il convient de retenir plusieurs éléments indispensables pour déterminer le juste prix. D’abord, si le vendeur décide de faire une estimation indépendamment d’un professionnel, il va falloir lister les caractéristiques du bien. Ce listing comprend la totalité des spécificités telles que la typologie du logement (maison ou appartement), la surface habitable, la présence d’un terrain, d’un garage, le nombre de pièces et leur fonction, les équipements installés, etc…
À la suite de ces informations recueillies, le vendeur doit alors évaluer l’état de l’intérieur et l’extérieur du logement. La vétusté va forcément avoir des répercussions sur le prix de vente proposé aux acheteurs. L’ancienneté, bien qu’elle puisse être recherchée pour sa touche, a tendance à faire baisser le prix alors qu’un vendeur peut espérer en tirer plus si la date de construction est récente et que le logement est bien entretenu.
Néanmoins, dans certains cas, les propriétaires peuvent faire jouer le caractère atypique d’un bien au niveau de la structure, de l’agencement, de l’emplacement ou même de l’histoire qui entoure la construction ou le vécu de la bâtisse. Il s’agit là d’une opportunité qui conduit parfois un vendeur à réévaluer son prix de vente car l’atypisme peut être synonyme de rareté et de différenciation.
Outre les critères internes, un propriétaire qui cherche à évaluer le prix de son bien doit se référer aux éléments externes mais qui touchent indirectement la propriété. Par exemple, il doit tenir compte des services publics non loin comme les écoles, les transports et les espaces de loisirs. Les commerces et les professionnels tels que les boulangeries, les banques ou les centres commerciaux, entre autres, sont également importants puisqu’ils peuvent apporter une valeur ajoutée aux yeux des acquéreurs. Cette règle s’applique aussi pour les endroits touristiques, qui recèlent de paysages ou de monuments, où l’attrait pour l’immobilier accroît le coût des acquisitions.
Pour l’acheteur, vient l’étape incontournable qui consiste à analyser le marché immobilier local en passant en revue les annonces des agences immobilières. Généralement, les enseignes affichent les biens en agence mais aussi sur internet via leur propre plateforme et sur les sites d’annonces reconnus. De plus, s’aider d’un professionnel pour déterminer le prix est une alternative à envisager pour alléger le poids des démarches.
Si elle est déterminante, cette étude du marché local pourrait d’ailleurs être l’étape à engager dès le début pour définir le prix plus cohérent. En effet, elle va permette de jauger l’offre et la demande. Dans les zones tendues, comme à Paris, un propriétaire se rendra compte que la vente pourrait être très rapide puisque la demande est numériquement bien supérieure à l’offre. À l’inverse, une vente peut prendre du temps dans les localités où la demande est moins soutenue.
La temporalité joue un rôle élémentaire dans la détermination du prix. Si les propriétaires n’ont pas de projet ou de besoin financier dans l’immédiat, ils peuvent prendre le temps nécessaire pour vendre au prix qu’ils jugent correct selon leurs attentes et le marché. Cependant, il n’est pas rare que certains foyers décident, à contre cœur, de brader le prix de leur bien pour qu’un acheteur pointe le bout de son nez plus rapidement, si la demande n’est pas affluente. Le prix d’un bien immobilier c’est donc, en partie, une question de timing pour les vendeurs.