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Au premier trimestre, les sociétés civiles de placement immobilier ont collecté 2,3 milliards d’euros. Pourtant, les rendements ne sont pas au rendez-vous.
La pierre papier intéresse de plus en plus les épargnants français. A l’heure où les taux de rendement de l’épargne réglementée sont au plus bas, idem pour l’assurance-vie, les investisseurs préfèrent se tourner vers l’immobilier. Si dans les esprits la pierre demeure une valeur sûre, beaucoup ne sont pas prêts à franchir le pas de l’immobilier locatif. Bien que cet investissement promette des rendements attractifs, il requiert toutefois une rigueur dans sa gestion.
Avec les placements dits pierre papier, les investisseurs n’ont plus à se préoccuper de la location d’un bien immobilier. En prenant des parts dans une SCPI (Société civile de placement immobilier), la gestion est confiée à une personne morale. L’investissement dans des parcs immobiliers privés ou professionnels permet d’obtenir un large choix de produits.
La bonne dynamique des SCPI s’est confirmée au cours du premier trimestre 2017. Avec 2,3 milliards d’euros collectés au cours des 3 premiers mois de l’année, les SCPI font mieux que la collecte 2016 puisque par rapport à la même période, elle augmente de 125 %.
Si d’une part la collecte augmente, le son de cloche est différent en ce qui concerne les rendements. Entre le dernier trimestre 2016 et le premier de l’année en cours, le taux de distribution sur la valeur de marché (TDVM) passe de 4,78 % à 4,45 %. Le TDVM est un indicateur de rentabilité qui permet d’évaluer les rendements des SCPI. Les rendements restent donc bien au-delà de ceux proposés par le Livret A ou d’autres épargnes classiques.