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Les supports d’assurance-vie sur des fonds en euros n’ont pas rencontré le succès escompté en 2016. Mais la dynamique pourrait s’inverser dans un futur proche.
Longtemps considérée comme le placement préféré des Français, l’assurance-vie est en perte de vitesse. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une chute brutale des encours, il faut tout même constater qu’en 2016 les rendements n’ont pas été au rendez-vous, au grand dam des épargnants.
Si l’assurance-vie plait autant aux Français, c’est avant grâce à son image de placement sécurisé notamment en ce qui concerne les contrats sur des fonds en euros. Rappelons que les assurances-vie revêtent deux natures qui ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. D’un côté, les contrats portant sur des fonds en euros garantissent le capital, c’est-à-dire que l’assureur s’engage à ce que le versement initial soit intégralement reversé à l’épargnant en toutes circonstances. En contrepartie de cette garantie de la mise initiale, les taux de rendements des fonds en euros peuvent être moins intéressants que ceux obtenus avec un contrat en unités de comptes.
Avec ce type de support, l’épargnant n’est pas assuré de récupérer sa mise de départ mais il peut s’attendre à voir des taux de rendements supérieurs aux fonds en euros. Les supports en unités de compte suivent les évolutions des marchés financiers. L’épargne peut ainsi être dynamisée à condition de choisir les bons placements et de prendre le risque d’entamer son capital. A l’inverse, les fonds en euros portent généralement sur des obligations d’Etats ou des entreprises qui permettent d’avoir une meilleure visibilité à moyen-terme.
Mais avec un taux moyen de 1,80 % pour les contrats en euros en 2016, ce support fait grise mine. De plus, les dernières prévisions de l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) ne sont pas pour rassurer les épargnants. Selon le gendarme de la finance, les rendements devraient perdre jusqu’à 20 points de base chaque année jusqu’en 2027. En ajoutant à ces pronostics peu encourageants les récentes réformes législatives sur l’assurance-vie, ce placement risque fort d’en pâtir.
Si les assureurs lancent des appels du pied en direction des supports en unités de comptes, qui sont commercialement plus intéressants pour eux, il ne faut toutefois pas enterrer les fonds en euros. Ce support a encore de la ressource. En effet, les taux obligataires se dirigent vers une légère remontée ce qui pourrait être de bon augure pour les fonds euros. Enfin, la moyenne de 1,80 % de taux de rendement moyen en 2016 dissimule des taux s’échelonnant de 0,80 à 3,60 %. Il existe donc encore des fonds en euros qui restent très attractifs.