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Certes, il y a très peu de mouvements sur les taux d’intérêt des crédits immobiliers depuis plusieurs mois, mais ces conditions très attractives de financement à l’habitat pourraient évoluer en 2018. Explications.
Selon les réseaux d’intermédiaires bancaires, la quasi-totalité des banques ont opté pour la stabilisation de leurs barèmes. Des barèmes qui permettent d’emprunter, aujourd’hui, autour de 1,30 % sur 10 ans, 1,50 % sur 15 ans ou encore 1,8 % sur 20 ans.
Pour les profils « haut-de-gamme », les intermédiaires bancaires parviennent même à obtenir des taux particulièrement attractifs : 0,90 % sur 10 ans, 1,09 % sur 15 ans, 1,50 % sur 20 ans… De ce fait, force est de constater que ces niveaux, à peine supérieurs de 0,30 % des records enregistrés en novembre 2016, restent particulièrement intéressants pour s’endetter.
Ces taux restent également intéressants pour tout emprunteur souhaitant revoir les conditions initiales de son prêt en cours. Toutefois, même avec des barèmes très intéressants, il est toujours recommandé de solliciter les services d’un intermédiaire bancaire mandaté par plusieurs établissements prêteurs. Cela permet de pourvoir prétendre aux meilleures conditions de financement en vigueur.
Aujourd’hui, la plupart des observateurs et analystes du marché du crédit immobilier estiment que la tendance est à la stabilité, voire à l’attentisme. Cela s’explique par le fait que la quasi-totalité des établissements bancaires ont actuellement atteint ou dépassé leurs objectifs de production pour toute l’année 2017.
A savoir que les dernières statistiques montrent que la production de prêts à l’habitat des particuliers a déjà atteint 194 milliards d’euros sur les 8 premiers mois de l’année. De ce fait, les prêteurs pourraient attendre les dernières semaines de l’année, pour de nouveau ajuster leurs barèmes en fonction des nouveaux objectifs.
Ces prêteurs anticipent par ailleurs une hausse plus ou moins importante de leurs barèmes en 2018. Notamment à cause des risques d’un potentiel changement de la politique de la BCE qui pourraient peser sur leur marge.
De plus, les évolutions réglementaires comme l’encadrement de la domiciliation des revenus ou la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur pourrait également influencer les taux d’intérêt à la hausse en 2018. De ce fait, les établissements bancaires pourraient décider de ne prêter qu’aux clients les plus sûrs et les plus rentables.