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Les acheteurs potentiels ne se précipitent pas pour éviter la hausse des taux d’emprunt. Ils misent sur une augmentation contenue et ne comptent pas accélérer leurs démarches.
Les taux d’emprunt immobilier remontent. Le constat est sans appel. Mais si les taux grimpent progressivement depuis la fin de l’année 2016, leur remontée n’est pas brutale. En mai, la hausse des taux d’intérêt des crédits immobiliers a même ralenti. La moyenne pour toutes les durées confondues se fixe à 1,56 % contre 1,55 % en avril.
Face à ce qui est tout de même une remontée des taux, les Français ne semblent pas accélérer leur projet d’acquisition immobilière. C’est ce qui ressort d’une étude commandée par un quotidien économique sur un échantillon de près d’un millier de personnes.
Selon l’enquête, 1 français sur 3 s’attend à ce que les taux continuent de grimper durant les prochains mois. Pourtant, malgré la hausse annoncée, ils ne sont que 28 % à accélérer leurs recherches de biens ou de financements. Pour la grande majorité, cette projection n’influe donc pas sur leurs démarches et ne tend pas à les précipiter. Il faut préciser que pour 45 %, les taux d’emprunts vont se stabiliser. Cela explique donc la passivité dans leur comportement.
Il faut toutefois garder à l’esprit que le taux pratiqué reste la principale préoccupation des acheteurs. Ce critère est primordial pour 83 % des sondés. La durée du crédit et les frais de dossiers complètent le podium des critères qui comptent.
L’assurance de prêt immobilier, elle, n’est pas totalement délaissée mais les Français lui accordent une importance moindre. L’assurance emprunteur n’a été citée que par 15 % des sondés. Cette garantie représente pourtant jusqu’à 25 % du coût total d’un financement à l’habitat soit plusieurs milliers d’euros. L’actualité relative à l’assurance de prêt est, elle aussi, laissée pour compte puisque seulement un tiers des français ont pris connaissance de l’arrivée de la résiliation annuelle.
Le calme apparent des emprunteurs potentiels face à la remontée des taux contraste avec l’engouement constaté au cours de l’année 2016 et de la forte baisse des taux. A cette période, les banques ont dû faire face à une forte demande de crédits et de renégociation de prêts.