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Selon les dernières publications de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, la hausse des taux d’intérêt des prêts immobiliers ralentit fortement. Le taux moyen s’établit à 1,56 % en moyenne en mai, contre 1,55 % en avril.
Le mois dernier, les taux d’intérêt des crédits immobiliers se sont établis à 1,56 % en moyenne (toute durée confondue et hors assurances), selon les statistiques publiées par l’Observatoire Crédit Logement/ CSA. En avril, ils étaient à 1,55 %.
Force est donc de constater que le mouvement haussier des barèmes entamé en novembre 2016 commence à s’essouffler. En fait, depuis la plus forte hausse constatée en février 2017, les hausses ne sont que de faibles ampleurs. Dans certaines régions, les intermédiaires bancaires ont même fait état de baisse de taux sur certaines durées de remboursement, notamment les 20 ans.
A ce niveau (1,56 % en moyenne), les spécialistes estiment que les taux d’emprunt restent toujours avantageux. Ils sont simplement revenus à leurs niveaux de l’été 2016, déjà très avantageux pour les emprunteurs. Ainsi, même si la hausse s’est bien poursuivie pendant quelques mois, elle est sans incidence sur la solvabilité des ménages. Les conditions de crédit sont toujours optimales pour ceux qui souhaitent accéder à la propriété et pour les emprunteurs en quête de conditions attractives via un rachat de prêt.
Une hausse limitée à la fois par son ampleur et par sa durée pour seulement quelques mois. Tel est l’un des scénarios privilégiés par certains spécialistes et observateurs. Cependant, quelles pourraient bien être les raisons de cette tendance ?
Comme toujours, le niveau des obligations assimilables du trésor à 10 ans (OAT 10 ans) et les politiques commerciales des banques font figure de principaux facteurs expliquant cette tendance. Pour rappel, l’OAT 10 ans de la France est l’un des principaux indicateurs du coût du risque à 10 ans, puisque les établissements bancaires portent un financement à l’habitat sur leur bilan pendant une durée de 10 ans en moyenne.
Par ailleurs, cet indicateur qui avait augmenté jusqu’à 1,1 % en mars, connait depuis quelques semaines une phase de baisse. C’est dans ce contexte que certains professionnels anticipent déjà un retour à la baisse des barèmes dans les semaines et mois à venir.
Ainsi, le repli des OAT 10 ans de France, couplé à l’assouplissement des critères d’octroi, s’il se poursuit devrait permettre un ralentissement, voire une nouvelle baisse, des taux d’intérêt des financements à l’habitat dans les semaines et mois à venir.