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La crise actuelle du Covid-19 a modifié les comportements. Sur les marché immobilier, la vie reprend son cours mais les biens visés ont changé.
La crise sanitaire n’a pas encore pris fin dans l’Hexagone. Le bilan humain est lourd et l’horizon reste assombri avec une crise économique qui se préfigure. Néanmoins, la vie quotidienne reprend peu à peu ses droits à conditions de respecter les mesures préconisées. Les projets mis en suspens durant le confinement reprennent à l’instar des achats immobiliers ou des constructions. Mais le contexte a changé. La chute des prix annoncée par les notaires ne semble pas avoir eu lieu, au contraire.
En effet, les Français ont montré une capacité d’épargne spectaculaire. Le Livret A a vu son record de collecte déjà atteint durant les 4 premiers mois de l’année. Au sortir du confinement, les acheteurs sont donc de nouveau sur le marché. En conséquence, les prix de l’immobilier se maintiennent et restent tendus dans les agglomérations. Enfin, dans un contexte d’incertitude pour l’avenir, la pierre reste une valeur refuge pour les investisseurs.
C’est une des conséquences de la crise du Covid-19 : les citadins ont passé un confinement plus compliqué que les ruraux. Sans cour ni jardin public pour s’oxygéner, les semaines ont été longues. Dans le même temps, les citadins propriétaires d’une résidence secondaire ont pu se confiner au vert. A Paris, ils sont 450 000 à avoir quitté la capitale durant le confinement. L’idée de s’établir à la campagne chemine donc au sein de milliers de foyers. Selon un sondage, 3 Français sur 4 aimeraient avoir une maison de campagne.
Mais entre le souhait et la réalité, il y a un gouffre. Pour acquérir une résidence principale ou secondaire en territoire rural, il faut prévoir un budget conséquent surtout si le bien se situe en banlieue de la capitale. De plus, la localité de la maison devra permettre d’accéder à un débit suffisant pour un télétravail efficient. Les mois à venir viendront confirmer ou infirmer cette tendance d’un exode vers des contrées plus vertes.
En matière de financement immobilier, des frémissements ont déjà pu se faire ressentir depuis la fin de l’année 2019. A cette période, les banques avaient commencé à suivre la voie du resserrement de l’octroi des prêts à l’habitat. En cela, elles ont suivi les recommandations du Haut conseil de stabilité financière qui préconisait un contrôle plus strict de la capacité de remboursement des emprunteurs. Face à l’engouement pour les prêts à taux bas, la crainte d’une bulle est revenue.
En conséquence, les taux pratiqués ont remonté pour les ménages dont les finances sont plus « fragiles ». Même en allongeant la durée d’emprunt, pour obtenir une mensualité réduite, les banques ont financé des profils plus sûrs avec des revenus stables et un contrat de travail à durée indéterminée.
Avec le recul annoncé de la croissance tricolore, l’avenir des taux bas restent incertain. Néanmoins, les banques ont aussi besoin de commercialiser des crédits immobiliers. La concurrence entre les établissements bancaires reste donc de mise, pour l’instant. Les emprunteurs solvables continuent donc d’en profiter.
Le placement en chômage partiel de plusieurs millions de salariés a considérablement impacté leur budget. Avec 84 % de leur salaire net, le remboursement des crédits peut poser des difficultés surtout avec plusieurs mensualités. Pour les prêts immobiliers, les banques inscrivent dans certains contrats la possibilité de décaler le remboursement : c’est le report de mensualité. Attention, si cette opération peut être sans frais, elle rallonge la durée d’emprunt et donc le coût total du crédit. Reporter son prêt immobilier n’est ainsi pas anodin et demande réflexion et conseils auprès de l’établissement prêteur.
Au chapitre de l’assurance de prêt, la garantie chômage peut prendre le relais sous certaines conditions. Tout d’abord, il s’agit d’une garantie optionnelle qui va permettre de voir ses mensualités prise en charge en cas de perte d’emploi. Mais en pratique, son application est restreinte puisqu’elle peut se limiter à la perte d’emploi après un licenciement économique. En l’état, une situation de chômage partiel sera difficilement compatible avec une assurance perte d’emploi dans le cadre d’un financement immobilier. De plus, cette garantie s’applique avec un délai de carence de plusieurs semaines voire plusieurs mois et s’avère coûteuse.
En revanche, il est possible de réduire le coût d’une assurance emprunteur en changeant de contrat sous certaines conditions. L’économie réalisée peut s’élever à plusieurs milliers d’euros selon l’âge du contrat de prêt.