Diminuer mes mensualités jusqu'à -60%
Financer mes projets grâce au rachat de crédit
Face aux incertitudes sur les marchés et sur la solidité de la croissance dans la zone euro, la Banque centrale Européenne promet d’être patiente avant de décider d’une potentielle hausse de ses principaux taux et du resserrement de la politique monétaire.
La Banque centrale Européenne a récemment revu à la hausse sa prévision d’inflation pour la zone Euro en 2018. Pour rappel, l’institution avait fixé pour objectif une progression des prix légèrement inférieure à 2 % en rythme annuel. Face aux incertitudes, elle prévoit désormais une inflation de 1,7 % cette année, puis l’année prochaine et en 2020.
De ce fait, force est de constater que malgré une politique monétaire ultra-accommodante conjuguant un taux directeur historiquement bas et programme de rachat de dettes publiques et privées (assouplissement quantitatif) de plus de 2 500 milliards d’euros, l’institution de Francfort n’a pas atteint cet objectif depuis 2013.
Toutefois, si la BCE prévoit que le taux d’inflation de la zone Euro se rapprochera de son objectif d’ici 2020, les gouverneurs des banques centrales estiment que de nombreuses incertitudes pèsent encore sur les perspectives d’évolution des prix dans la zone Euro. C’est dans ce contexte que le président de la BCE, Mario Draghi, a annoncé que son institution adoptera une approche patiente et graduelle lors de la remontée de ses taux d’intérêt pour accompagner la reprise de l’inflation dans la zone Euro.
La banque centrale Européenne prend désormais en compte certains facteurs structurels et même conjoncturels qui échappent à son contrôle. Il s’agit entre autres de la menace d’un protectionnisme mondial accru, de la hausse des cours du pétrole ou encore la volatilité persistante et élevée sur les marchés financiers…
De ce fait, même s’il est à noter que les salaires sont orientés à la hausse en zone Euro, il faut savoir que cela ne se traduit pas mécaniquement par une accélération du taux d’inflation. Ce contexte peut même remettre en cause le lien traditionnel entre les salaires et l’évolution des prix.
Par ailleurs, avec les récents discours des gouverneurs des banques centrales, les marchés monétaires anticipent déjà une première hausse des taux de dépôt de la BCE pour septembre 2019. Actuellement, ce taux est négatif a -0,4 %.
Quant aux autres taux directeurs de la BCE, certains observateurs annoncent qu’ils resteront à leur niveau actuel au moins jusqu’à la fin de l’été 2019.