Diminuer mes mensualités jusqu'à -60%
Financer mes projets grâce au rachat de crédit
Selon les bilans fournis au Balo, les banques en ligne auraient cumulé 80 millions d’euros de pertes en 2016. Toutes ne sont pas encore rentables mais le marché des néo-banques poursuit son expansion.
A la manière des nouveaux opérateurs téléphoniques qui cassent les prix des forfaits mobiles, l’émergence des banques en ligne bouleverse également le marché bancaire. Depuis les années 2000, les établissements bancaires digitaux ou néo-banques ont su s’imposer durablement dans le paysage bancaire hexagonal. Si leur activité est d’abord restée confidentielle à une sphère d’usagers avertis, les banques en ligne ont su se faire connaitre du grand public à renfort de marketing et de publicité. Les clients bancaires ont saisi le message : les banques en ligne promettent toutes de réduire les frais annuels.
Sans agences physiques à gérer et à entretenir, les banques 2.0 peuvent se permettre de réduire leurs frais de fonctionnement. Les banques classiques doivent donc suivre le tempo imposé par les néo-banques. Pour cela, elles n’ont pas radicalement changé leurs pratiques mais ont préféré opter pour le lancement de filiales numériques. Ainsi chaque groupe bancaire français dispose dorénavant d’une banque en ligne dans son giron.
Malgré des offres alléchantes de bienvenue et une diversification des services tels que le crédit immobilier express ou l’assurance-vie en ligne, les banques digitales affichent, pour 2016, des résultats en baisse. C’est ce qui ressort des résultats publiés au bulletin des annonces légales obligatoires (le Balo). Les pertes se chiffrent à 80 millions d’euros pour les banques en ligne. A noter que deux d’entre elles n’ont pas communiqué leurs chiffres.
A défaut d’engranger des revenus, le marché des établissements bancaires en ligne continue de se développer. En effet, d’ici 2020, plusieurs opérateurs ont l’intention de lancer leur propre banque 2.0. Les agences numériques ont donc encore l’avenir devant elles.