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Selon les récents chiffres publiés par la Banque de France, le nombre de Français surendettés est en baisse de plus de 10 % en 2016. Cependant, comment expliquer cette tendance à la baisse ?
194 194, c’est le nombre de personnes qui se sont présentées à la Banque de France pour déposer un dossier de classement en surendettement en 2016, soit une baisse de 10,6 % par rapport à l’année précédente, selon le dernier rapport de la Banque de France. Pour l’institution, cette baisse serait tendancielle depuis plusieurs années. Elle serait principalement liée à la moindre popularité des crédits à la consommation et notamment de prêts renouvelables qui sont davantage encadrés depuis la fin de la crise financière et économique de 2007 et depuis l’entrée en vigueur de la loi Lagarde de 2010.
Selon les statistiques de la Banque de France, les prêts à la consommation (personnel, renouvelable et affecté) ne représentent plus que 39,3 % des dettes des Français en situation de surendettement, contre près de 60 % en 2010 et 2011. Néanmoins, les chiffres montrent également que les arriérés de charges, c’est-à-dire, les dépenses liées au logement ou à l’énergie sont en passe de devenir l’un des plus importants postes de dettes. Une nouvelle tendance qui inquiète particulièrement les autorités. Par ailleurs, le rapport de la Banque de France révèle aussi que les profils les plus endettés sont souvent des personnes seules (célibataires, divorcées ou veuves). Avec plus de 54 %, la gent féminine est la plus représentée. En moyenne, ces personnes surendettées doivent à leurs créanciers 42 000 euros en moyenne.
Selon la législation en vigueur, le surendettement est caractérisé par l’impossibilité manifeste pour le débiteur de bonne foi de faire face à l’ensemble de ses dettes non professionnelles exigibles ou à échoir (article L. 330-1 du Code de la consommation). Les causes de cette situation sont diverses, variées et imprévisibles. Plusieurs situations telles que : une maladie de longue de durée, une perte d’emploi, une séparation… peuvent amener à une baisse de revenus et provoquer une situation de surendettement. Cependant, un foyer qui constate une accumulation de crédits, des retards d’impôts ou encore des factures non honorées, doit prendre des mesures nécessaires pour éviter que ses charges soient supérieures à ses ressources.
A savoir que le dicton « mieux vaut prévenir que guérir » est parfaitement adapté au surendettement dans la mesure où il faut être particulièrement attentif à la gestion de ses finances et particulièrement de ses prêts en cours pour éviter la spirale du surendettement. Toutefois, quelles sont les astuces pour éviter que ses charges soient supérieures à ses revenus ? D’abord, il est capital de connaître son taux d’endettement réel et ne jamais dépasser la norme requise dans l’Hexagone qui est de 33 % des revenus nets. Ensuite, en cas de besoin de financement supplémentaire, il est recommandé de privilégier les crédits classiques (personnel, affecté) et de ne pas s’engager sur les prêts renouvelables. Enfin, en cas d’accumulation de plusieurs emprunts en cours comme un prêt immo, un crédit auto, un prêt renouvelable et même des retards d’impôts, des découverts bancaires, il est possible de faire un regroupement de crédits. Cette opération bancaire qui permet de rassembler plusieurs emprunts en un seul, permet de réadapter les charges d’une personne endettées ou mal-endettées à ses revenus réels.