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Obtenir un taux bas est un objectif pour beaucoup d’emprunteurs, notamment durant la tendance baissière actuelle. Mais le taux de l’assurance emprunteur doit également être scruté à la loupe.
Les taux canons sont de sortie. Tout l’été, les banques vont continuer de recevoir des demandes de financement. En effet, les Français ont tout à fait raison de s’intéresser à l’investissement immobilier, puisque les conditions de financement sont favorables à l’acquisition.
Avec les taux bas actuels, les emprunteurs souscrivent leur prêt à des taux défiant toute concurrence. L’aubaine est belle et mieux vaut ne pas la manquer, cela même si une baisse est envisagée par les analystes économiques. Emprunter à taux bas se traduit par un coût total de l’emprunt en recul par rapport aux années précédentes. Pourtant, malgré ces promesses d’emprunt accessible, il ne faut pas négliger un autre aspect du financement immobilier : l’assurance de prêt immobilier.
Ce contrat d’assurance permet à la banque de s’assurer que les capitaux seront bien remboursés même en cas de décès ou d’invalidité de l’emprunteur. Si elle n’est pas obligatoire, l’assurance décès-invalidité reste la couverture minimum exigée par un établissement de prêt. Le coût d’un tel contrat n’est vraiment pas négligeable puisqu’il peut représenter jusqu’à plus 30 % du montant global de l’opération d’acquisition. De plus, si les taux d’intérêt diminuent, les taux d’assurance restent liés au capital emprunté. En conséquence, il est primordial d’obtenir le meilleur taux d’assurance emprunteur pour réaliser une opération dans des conditions optimales.
Et à ce petit jeu, les contrats d’assurances proposés par les banques (les offres groupées) ne sont pas toujours les plus intéressants pour un tel financement. En comparaison, les assureurs alternatifs proposent des contrats dont la cotisation mensuelle peut être jusqu’à 50 % moins chère. Mais lors des négociations relatives au crédit, les banquiers peuvent se montrer enclins à faire un geste sur le taux fixe en échange de la contraction d’une assurance de groupe. Ce mécanisme est envisageable mais il faut garder en tête qu’il est possible de rapidement changer d’assurance de prêt dès les premiers mois du contrat.
Notamment grâce à la loi Hamon qui permet de changer de contrat durant les 12 mois suivant la signature du crédit. En cas de délégation d’assurance, les garanties doivent être équivalentes sous peine de refus de la part des banques. Enfin, grâce à l’amendement Bourquin de 2018, les retardataires qui n’ont pas changé d’assurance de prêt ont toujours une option pour réaliser des économies : la résiliation annuelle. Avec ce texte, il est possible de changer son contrat d’assurance de crédit immobilier chaque année à la date d’anniversaire de la signature.
Les emprunteurs actuels et passés ont donc toutes les clés en main pour réaliser des opérations attractives sans nécessairement changer de banque.