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Le placement préféré des épargnants français reste attractif en vue de la réalisation de certains projets financiers.
Les taux d’intérêt sont au plus bas et atteignent des niveaux planchers jamais observés depuis plusieurs décennies. D’autres taux ont également suivi une tendance baissière au grand dam des investisseurs : ceux des placements réglementés et de l’assurance-vie.
A la vue du faible coût d’un emprunt à l'habitat et de l'assurance de prêt immobilier, il devient plus intéressant d’investir dans un logement locatif que de bloquer une épargne pendant des années. Mais, même si les contrats d’épargne ne rapportent guère, il est nécessaire de tout de même se poser la question. Par exemple, pour les profils qui détiennent les fonds suffisants pour régler un achat immobilier cash (au comptant), il est préférable d’emprunter aux meilleurs taux et de placer les liquidités sur un produit financier. En effet, si le taux de rendement du placement est supérieur au taux d’intérêt du prêt à l’habitat, dans ce cas le placement peut couvrir l’emprunt. Avec un livret d’épargne réglementée, c’est-à-dire encadrée par Bercy, ce genre d’opération n’est pas toujours accessible.
En effet, pour un livret A, le taux d’intérêt stagne depuis plusieurs années à 0,75 %. Selon les économistes et au regard de l’inflation, les Français perdent de l’argent en comptant sur leur livret A classique. Quant au taux de rendement des livrets d’épargne populaire ou ceux de développement durable, ils restent à des niveaux qualifiés de faibles (aux alentours de 1 %). Pour des livrets de type Plan épargne logement ou Compte épargne logement, cela pourrait paraitre plus attractif. Mais, il faut prendre en compte les différents prélèvements une fois une certaine durée atteinte depuis la date d’ouverture du plan.
L’assurance-vie se prête davantage à cette situation. Si les contrats en fonds en euros n’affichent guère des rendements moyens supérieurs à 2 %, il en est autrement pour les contrats dits en unité de compte. Ces derniers donnent à des rendements supérieurs mais en contrepartie, le capital n’est pas garanti. A l’inverse des fonds en euros, les épargnants ne sont pas certains de récupérer la mise initiale. Ainsi, l’assurance-vie n’a pas dit son dernier mot face à l’investissement immobilier.
La souscription d’une assurance-vie nécessite de connaître quelques points. Tout d’abord, tous les épargnants ne se fixent pas les mêmes objectifs pour leur assurance-vie. Si pour certains il s’agira de préparer une succession en profitant des droits réduits, pour d’autres il pourra plutôt s’agir d’une diversification de l’épargne en vue d’un gain substantiel. Pour trouver le meilleur contrat, il peut être opportun de se renseigner auprès d’un spécialiste en assurance. Car si les banques proposent de tels contrats, ils ne sont pas toujours les plus avantageux du marché. Les sites internet ont, pour leur part, bousculé ce marché et réduit les frais de fonctionnement. A méditer…