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Financer mes projets grâce au rachat de crédit
L’apport, destiné à payer les frais de notaire et complémentaires lors d’une transaction immobilière, est une dépense qu’il faut préparer à l’avance. Mais quelle est la meilleure épargne pour réussir un projet à l’habitat ? Retour sur les différents supports.
Quand vient l’heure de prendre la décision de lancer un projet immobilier, un foyer doit entamer une phase de préparation afin de réussir l’achat de la meilleure des façons. En effet, cette gestion en amont va permettre de prévoir le budget nécessaire ainsi que les solutions financières à apporter. Au-delà de la transaction, qui est bien souvent payée grâce à la souscription d’un crédit immobilier, l’achat d’une maison ou d’un appartement est couplé par le besoin de réaliser un apport constitué de fonds propres. Cette somme est importante dans la logique qu’il est bien plus difficile d’emprunter un crédit immobilier sans apport car cela revient à débloquer un financement à 110% pour le prêteur, soit 10% pour les frais de notaire ajouté au prix du logement.
L’utilité de la constitution d’une épargne bien avant de débuter le projet immobilier est double. En l’espèce, elle va permettre de solder le paiement des frais de notaire et d’éviter à la banque de devoir les prendre en compte dans le plan de financement. L’emprunteur bénéficiera alors d’un taux de crédit immobilier qui ne sera pas pénalisé par le besoin d’obtenir le montant nécessaire aux frais de notaire. De plus, une solution d’épargne pour le crédit immobilier va jouer un rôle de coussin de sécurité pour la suite. Après l’achat du bien, le foyer peut recourir à cet argent pour réaliser des travaux d’aménagement et de rénovation ou bien pour faire face aux imprévus du quotidien.
Mais quelle épargne faut-il préférer pour l’achat d’un logement ? Avec la conjoncture actuelle, les solutions qui offrent une rémunération satisfaisante ne courent pas les rues. Les livrets d’épargne réglementée, tels que le livret A, le livret d’épargne durable solidaire (LDDS) ou le livret d’épargne populaire (LEP) octroient des taux d’intérêt très faibles avec respectivement 0,75% pour les deux premiers et 1,25% pour le dernier. Néanmoins, la disponibilité des liquidités rend ces produits très accommodants, tout comme leur plafond relativement suffisant dans le but de payer un apport ou de créer une réserve de sécurité. Le livret A peut cumuler 22 950 euros, le LEP 7 700 euros et le LDDS 12 000 euros.
Maintenant, le PEL peut également être un placement à envisager pour un crédit immobilier. Si sa rémunération présente n’est pas très attrayante, avec seulement 1% brut, son plafond est bien plus élevé avec 61 200 euros. Mais il est surtout adapté à la préparation d’un projet à l’habitat dans le sens où des virements périodiques sont envoyés. Le PEL va alors inciter à placer sans donner la possibilité de faire des retraits. En l’occurrence, il faut attendre au minimum deux ans pour toucher les intérêts capitalisés.
En outre, le titulaire d’un PEL peut choisir de contracter un prêt immobilier au sein de ce produit à un taux de 2,2%. Au regard des taux bas records accordés par les établissements bancaires, cette fonction secondaire n’a que peu d’intérêt économique.
Les autres alternatives à l’épargne réglementée sont les placements sur les marchés avec notamment l’assurance-vie. L’option est à étudier de près si le projet immobilier est prévu dans plusieurs années car ce type de placements est préconisé pour du long terme. Pour quelle raison ? Parce que la fiscalité est dégressive suivant la durée du blocage des fonds. Et si un besoin en trésorerie se fait sentir pendant la vie du placement, le titulaire dispose d’un droit de retrait partiel de son assurance-vie qui est finalement plus flexible qu’en apparence.
L’assurance-vie s’avère aussi un produit plutôt adapté au profil qui cherche à valoriser les capitaux placés puisqu’elle alloue souvent des taux d’intérêt plus performants. Toutefois, il est à noter qu’elle n’est pas sans risque, qu’elle réclame parfois des frais d’entrée et de versement et qu’elle peut s’accompagner d’une perte en capital selon les supports sélectionnés. Les plus sécurisés sont les fonds euros, constitués d’obligations alors que les plus sujets à des variations sont les unités de compte. Ici, il s’agit de valeurs boursières au risque plus prononcé. Mais un épargnant peut faire le choix de positionner ses fonds avec une quotité personnalisée afin de trouver un équilibre entre risque-rémunération ajusté à ses attentes.
En soi, il n’existe pas vraiment de meilleur produit d’épargne que d’autres. Chaque foyer avec un projet immobilier en tête doit s’assurer de se tourner vers le placement le plus cohérent à ses ressources financières et à ses objectifs.