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Le PTZ version 2019 reste similaire dans les grandes lignes à l’année précédente. Mais 2020 risque de changer considérablement la donne.
L’État a reconduit le PTZ pour cette nouvelle année. Une décision qui s’assimile à une excellente nouvelle pour les ménages français qui cherchent à acheter un bien immobilier. Il faut dire que ce dispositif est un tremplin idéal pour financer les projets d’acquisition. En effet, le PTZ 2019 permet à ses bénéficiaires de contracter un crédit dont les taux d’intérêt sont nuls. Dans les faits, c’est l’État qui se charge de reverser la somme des intérêts à l’établissement bancaire prêteur. À savoir que ce prêt ne peut financer dans son intégralité un logement mais uniquement une partie, calculée d’après un barème détaillé sur le site de l’État.
Mais toutes les banques ne proposent pas nécessairement cette formule puisque les professionnels doivent en amont adhérer à une convention. Par la suite, ils restent les seuls juges pour accorder les prêts lors des analyses des dossiers. Ce qui signifie qu’ils sont libres dans la décision d’allouer le crédit mais aussi de réclamer des garanties qui leur conviennent afin de couvrir le remboursement.
L’établissement bancaire en charge d’analyser la demande va octroyer un prêt immo dont le montant sera défini en se référant à de multiples critères. Déjà, les revenus ne doivent pas dépasser un seuil variable selon la composition du ménage, mais aussi d’après la zone géographique ciblée. L’éligibilité au dispositif nécessite de plus d’acquérir une résidence destinée à être le logement principal du foyer. Un ménage déjà propriétaire d’un logement peut obtenir un PTZ seulement si l’achat du bien remonte à deux ans au minimum.
En ce qui concerne les ressources retenues par la banque pour le PTZ 2019, ce sont ceux figurant sur l’avis d’imposition 2018 relevant des revenus touchés en 2017. La zone géographique où l’achat s’effectue à également son importance. Le barème formulé par l’État décompose ce critère en zones numérotées : A et A bis, B1, B2 et C. Les différentes catégories incorporent des agglomérations dont la spécificité principale est le dynamisme du marché immobilier. En principe, plus l’offre est insuffisante par rapport à la demande et plus le montant accordé sera élevé. Seuls les logements neufs sont éligibles à toutes les zones. Les biens anciens sont finançables au travers d’un PTZ uniquement dans les zones B et C et à la condition d’effectuer des travaux dont le montant représente au moins 25% du coût total de la transaction.
Maintenant, ce crédit pour le moins avantageux dispose de conditions de remboursement identiques en 2019 en matière de durée. La phase d’amortissement se décompose toujours en deux périodes spécifiques. L’une comprend une phase de différé où le PTZ n’est pas remboursé mais est mis en attente afin de faciliter le pilotage budgétaire des emprunteurs. Ici, cet intervalle peut être fixé à 5, 10 ou 15 ans. L’autre phase est la période de remboursement durant laquelle le prêt à taux zéro est amorti et qui dure entre 10 et 15 ans.
Les conditions de durée obtenues lors de l’offre de crédit sont établies en se basant sur le barème qui intègre des critères identiques au montant accordé : les revenus perçus, le nombre de personnes dans le foyer ainsi que la zone géographique dans laquelle le bien immobilier souhaité se situe. Au final, l’addition des deux phases qui compose le PTZ étend la durée de remboursement de 15 à 25 ans.
Enfin, il faut savoir que le PTZ va changer ses attributs dès le 1er janvier 2020. En effet, les zones B et C seront exclues pour les projets d’achat de logements neufs. Une mauvaise nouvelle pour les foyers en tête de devenir propriétaire dans les années qui suivent au sein de ces zones ainsi que pour le dynamisme du marché de l’immobilier en général. Il reste par conséquent moins d’un an aux ménages pour disposer d’un prêt à taux zéro aux conditions actuelles.