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Après le maintien définitif du nouveau mécanisme de paiement de l’impôt sur le revenu, il ne reste plus que quelques heures pour changer de taux d’imposition. Une action nécessaire si les contribuables souhaitent conserver une confidentialité avec leur employeur, en charge de reverser l’impôt à l’administration fiscale.
Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu a connu ses retournements de situation. Alors que les spéculateurs ne donnaient pas cher de sa peau suite à l’annonce de beaucoup d’anomalies lors des essais, le gouvernement a finalement décidé de maintenir le dispositif. De ce fait, le prélèvement à la source entrera en vigueur dès le 1er janvier 2019, comme il était prévu.
Maintenant, le gouvernement laisse le choix aux contribuables de sélectionner un taux d’imposition. De base, un taux personnalisé est attribué automatiquement. Il est calculé en fonction de la déclaration des revenus de 2017. Mais les ménages redevables à l’impôt peuvent choisir de bénéficier d’un taux individualisé ou d’un taux neutre. Mais cette décision est possible jusqu’au 15 septembre, dernier délai. Pour en faire la demande, il faut se connecter sur le site de l’administration fiscale (impots.gouv.fr) et se rendre dans la section « gérer mon prélèvement à la source ». Il est aussi possible de se rapprocher directement auprès du trésor public pour effectuer le changement.
Outre le taux personnalisé, le prélèvement à la source propose 2 taux différents avec leurs propres caractéristiques. En premier lieu, le taux individualisé permet de ne pas communiquer le taux d’imposition à son employeur. En plus de cette confidentialité, cette proposition est un moyen intéressant en cas d’écart important sur les revenus dans un ménage. La personne du couple qui gagne un revenu moindre sera imposée en fonction du montant de son salaire. L’autre qui gagne plus en conséquence sera redevable de la part la plus élevée. L’objectif est de ne pas pénaliser le salaire le plus mince chaque mois.
En dernier lieu, le contribuable peut sélectionner un taux neutre. Celui-ci propose aussi une confidentialité auprès de l’employeur. Une option à envisager si le salarié bénéficie de revenus tiers conséquents au-delà de sa rémunération. Cette méthode demande cependant un effort de la part du contribuable qui devra honorer chaque mois une régularisation auprès du fisc. En cas de retards, des pénalités seront appliquées, mais l’exécutif réfléchit à de possibles mesures de tolérance.