Nombre record de transactions immobilières au deuxième trimestre 2017

Dans leur dernière publication, les Notaires de France se réjouissent du dynamisme du marché immobilier malgré une hausse des prix.

921 000 transactions enregistrées, un record

Sans surprise, les taux bas ont bel et bien profité au dynamisme du marché immobilier. Pour rappel, la spectaculaire baisse des taux s’est terminée en novembre 2016, mois durant lequel les taux ont atteint une moyenne de près de 1,30 % pour toutes les durées confondues. Depuis, les taux de crédit immobilier sont repartis à la hausse mais cette dernière reste très contenue. A l’entame d’octobre 2017, les taux ont même affiché une nouvelle baisse pour plafonner à environ 1,55 % de taux d’intérêt en moyenne.

L’impact sur le marché immobilier est particulièrement remarquable sur les 12 mois glissants entre juin 2016 et juin 2017. Avec 921 000 transactions enregistrées, les notaires qualifient cette période d’historique en termes de record. Les niveaux atteints sont nettement supérieurs à ceux observés avant la crise de 2008 avec 837 000 transactions. Pour rappel, au plus fort de la crise des subprimes qui a touché la finance mondiale, les transactions n’étaient plus que 540 000 en août 2009.

Des prix toujours plus élevés en région parisienne

Malgré des niveaux exceptionnels, ce dynamisme ne doit toutefois pas cacher l’augmentation du parc de logements de 1 %. Cette comparaison permet de mettre en évidence que les volumes de vente sont certes très hauts mais sous les niveaux observés durant la période 1999-2007. Le retour vers des hauts niveaux n’est toutefois pas écarté.

Mais il faut compter avec la hausse des prix de l’immobilier notamment dans l’ancien. En effet, les montants ont progressé de +0,8 % au deuxième trimestre 2017 (+1,3 % pour les appartements et +0,5% pour les maisons). Calculée sur 12 mois cette hausse se fixe, en moyenne, à 3,2 %. Les notaires constatent que l’Ile de France est la région où la hausse est en nette progression avec +3,9 % contre une moyenne de +2,9 % en Province. Les Notaires de France s’inquiètent également d’une réforme de la fiscalité de l’immobilier qui pourrait faire douter les potentiels investisseurs. L’optimisme reste cependant de mise puisque les professionnels de l’immobilier continuent d’observer la confiance des acheteurs.