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Le nombre de permis de construire délivrés a reculé entre mai et juillet 2018. Le marché de la construction ralentit légèrement.
Le marché immobilier se porte plutôt bien. En 2017, le nombre de constructions neuves a été dynamique et la barre des 900 000 transactions a été remarquable. Les taux bas des crédits immobiliers ont particulièrement incité les Français à s’intéresser à un projet d’acquisition immobilière. Avec moins de 1,50 % de taux moyen (toutes durées confondues et hors assurance), le crédit immobilier s’est montré attractif envers les investisseurs et les primo-accédants.
Ces derniers sont d’ailleurs au cœur de la bataille commerciale interbancaire. Les banques voient dans cette nouvelle clientèle souvent jeune, de futurs souscripteurs de produits financiers. Les taux bas sont donc de mise pour attirer une clientèle de trentenaires en attente de prêt immobilier. Pourtant depuis le début de l’année, les observateurs constatent une baisse de l’activité du marché. Mais depuis cet été la tendance semble s’être inversée pour repartir vers une évolution positive.
Toutefois, le marché semble connaître une légère accalmie qui permet aux stocks de logement de se reconstituer. Dans les villes moyennes de province, ce constat se vérifie à l’inverse de la tendance qui règne dans la capitale. Ainsi, le prix du mètre carré commence à se tendre dans la Ville lumière. Sur le marché de l’immobilier neuf, un léger ralentissement a été ressenti par les professionnels depuis le début de l’année.
Sur une période de 3 mois (mai-juillet), les permis de construire ont reculé de 12,1 % selon les chiffres du ministère de la Cohésion des territoires. Les taux d’intérêt restent pourtant toujours attractifs mais les Français semblent se détourner de la construction. Pour leur part, les mises en chantier progressent de 3,4 %. Mais elles s’inscrivent dans la continuité des permis de construire délivrés l’année dernière.