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Les adeptes de mises en location touristique entre particuliers devront limiter cette pratique à 120 jours par année.
Le marché de l’immobilier n’a pas non plus échappé au phénomène de l’uberisation. Cette pratique qui consiste à se passer d’intermédiaire, en réalité en ayant recours à des plates-formes en ligne, a petit à petit gagné des parts sur le marché de la location saisonnière. Un service mettant en relation les particuliers souhaitant louer un logement pour une courte durée et les loueurs a su devenir une marque bien connue des Français. Si, sur le papier la mise en relation entre particuliers est une nouvelle manière d’aborder le marché, il faut néanmoins mettre en évidence que cette pratique accentue les dérives.
A Paris et dans les principales villes attractives de la planète, la location touristique bat son plein. Pour les propriétaires, il s’agit d’une véritable manne financière puisque ce type de location est particulièrement prisée pour les groupes et se présentent comme une alternative à l’hôtel où le coût de plusieurs nuitées peut vite peser sur le budget voyage. Les propriétaires mettant leur bien en location se sont donc frotté les mains. Néanmoins, si pour certains, il s’agit d’un complément de revenus, pour d’autres cela s’apparente davantage à une activité à part entière.
Sur le marché de l’immobilier cela a eu pour conséquence de faire grimper les prix des biens en vente. Certains investisseurs n’hésitent pas à rénover des habitations dans l’intention de les destiner à la location de courte durée. Mais pour les personnes cherchant à s’installer, ces prix en hausse ne sont pas de bons augures car ce phénomène a tendance à les écarter du marché.
Les municipalités ont bien tenté de limiter l’ampleur de la location touristique en demandant aux plates-formes de leur indiquer combien de temps sont loués les logements, cela afin de fixer une limite. La dernière mesure en vigueur, signée l’été dernier, destinée à réguler la location saisonnière vient fixer cette pratique à 120 jours maximum dans l’année. Si un logement est proposé au-delà de cette période, le propriétaire pourra se voir infliger une amende de 10 000 euros.
En mettant plus de formalités, notamment avec les enregistrements et les déclarations en mairie, la location touristique pourrait en pâtir. Reste à savoir si ces mesures seront efficaces en pratique.