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A l’occasion du Lendit Europe, les fintech œuvrant dans le secteur du crédit ont confirmé des partenariats entre elles pour engranger de nouvelles parts de marché.
Les Fintech font décidément de plus en plus parler d’elles. Si leur place dans le paysage des services de paiement ou de gestion de comptes est indéniable, leur poids reste encore limité par rapport aux groupes bancaires. Si le rapport de force des deux activités peut être digne du duel David contre Goliath, en réalité le schéma n’est pas aussi simpliste. D’une part, les banques ont changé leur regard sur la Fintech. D’abord perçues comme une nouvelle source de concurrence, les start-up de la Technologie financière sont désormais intégrées dans les logiciels des principaux établissements bancaires.
En effet, pour éviter de passer à côté de l’innovation qui révolutionnera le secteur bancaire, les banques ont préféré entrer au capital de certaines jeunes sociétés. Pour celles qui n’ont pas encore l’appui de grands groupes financiers, elles se tournent vers de collaboration entre elles afin de peser davantage sur le marché. Les rapprochements entre acteurs de la Fintech ont notamment pu être observés à l’occasion de la Lendit Europe qui s’est déroulée cette semaine. Cet événement marque le grand rassemblement des plates-formes de crédit en ligne.
Selon les spécialistes du secteur, les partenariats entre start-up européennes devraient rapidement se multiplier. Ces rapprochements ont également pour but de développer des applications ou des services répondant le mieux possible aux attentes des consommateurs. Les alliances ou partenariats vont également permettre de mieux distribuer les nouveaux services. Pour autant, les relations avec les néo-banques ne sont pas exclues puisque leurs réseaux permettent de relayer leurs offres de crédit.
La France s’annonce comme le futur marché à conquérir à l’heure où le principal opérateur téléphonique se lance dans la banque en ligne. Dans leurs objectifs d’évolution, les Fintech ont besoin d’accéder aux données collectées par les groupes bancaires. Mais cette partie n’est pas une mince affaire puisque des sociétés se voient verrouiller ces accès. Bruxelles mène actuellement plusieurs enquêtes pour s’assurer que les banques ne bloquent pas les jeunes pousses de la finance. En France, si les banques ont grincé d’abord grincé des dents, elles jouent maintenant le jeu…