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Les encours des emprunts immobiliers dans l’Hexagone sont supérieurs à la moyenne européenne selon une récente étude menée par un établissement de crédit.
Les taux bas des crédits immobiliers ont particulièrement intéressé les Français en 2016. Avec une moyenne des taux d’intérêts calculée à 1,31 % en novembre, pour toutes les durées d’emprunt confondues, l’année dernière s’est révélée exceptionnelle. Face à des conditions de financements très attractives, les investisseurs immobiliers ne se sont pas fait prier pour mettre en place des projets d’acquisitions. Les Français ne sont pas les seuls à avoir profité de la baisse des taux puisqu’à l’échelle européenne les encours des crédits immobiliers ont progressé de 3,1 % l’année passée. Selon une récente étude, cette évolution à la hausse s’inscrit dans une dynamique observée depuis 2014 (+ 2 %). En 2015, cette progression était de 2,2 %. A titre de comparaison la France et le Royaume-Uni ont vu leurs encours des prêts à l’habitat progresser respectivement 3,7 % et 4,8 %.
Au chapitre du pouvoir d’achat immobilier, l’enquête met en évidence des disparités entre les habitants de l’espace communautaire. C’est notamment en Espagne où sa progression est la plus significative. En combinant une baisse des prix du marché et la faiblesse des taux, les Espagnols ont vu leur pouvoir d’achat progresser de 84 % depuis 2008. A l’inverse, l’augmentation des prix outre-Rhin et outre-Manche a pour conséquence de limiter cette hausse. Les Allemands et les Britanniques et ont seulement gagné 2 et 3 % de pouvoir d’achat immobilier sur la même période. La France tire son épingle du jeu et permet à ses ressortissants de profiter d’une capacité d’achat en hausse de 29 % en 8 années.
En 2016, un foyer français avait une dette immobilière moyenne de presque 50 000 euros. Soit un montant supérieur à la moyenne européenne qui s’établit à 40 671 euros. Cela s’explique notamment par un pouvoir d’achat immobilier en hausse. Enfin, les Français plébiscitent les crédits à taux fixe (96 % des prêts) alors que dans les pays voisins les crédits renouvelables sont plus courants.