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Les taux d’intérêt du prêt immobilier sont encore une fois à la baisse avec 1,35% en moyenne (sans garanties, ni assurances), quelle que soit la durée des crédits.
C’est un refrain qui se répète depuis le début de l’année pour le plus grand plaisir des Français. Les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont encore baissé en avril pour atteindre une valeur moyenne de 1,35%. Est-ce le signe qu’il devient opportun de débuter un projet d’achat immobilier ? En l’occurrence, il semble que le marché du crédit soit dans une phase exceptionnelle pour les emprunteurs qui cherchent à devenir propriétaire. Les taux continuent de s’approcher du niveau le plus bas jamais enregistré. Effectivement, l’Observatoire Crédit Logement CSA indique que le mois de novembre 2016 a été celui de tous les records avec un taux moyen de 1,33%, soit un écart quasi nul avec le mois d’avril 2019.
Si proche de ce seuil historique, il est certain que les foyers qui souhaitent actuellement acheter un logement feront une bonne affaire en cette période. Pour négocier le meilleur taux pour un crédit immobilier, un certain nombre de conditions sont en revanche à réunir. En effet, les banques sont susceptibles d’accorder des taux extrêmement bas aux emprunteurs affichant des profils de qualité.
Si la solvabilité est élémentaire, la gestion des comptes, le montant des revenus mensuels ainsi qu’un patrimoine déjà existant sont déterminants tout comme la durée de remboursement choisie. Plus cette dernière sera faible et plus le taux diminuera en conséquence. Et pour attirer ce type de clientèle qualitative particulièrement recherché, les professionnels n’hésitent pas à casser le coût du crédit en proposant des taux en dessous des 1,20%. Par exemple, le taux moyen pour un prêt amorti sur 15 ans était de 1,09% au cours du mois d’avril.
Mais les taux historiquement bas ne sont pas une exclusivité et les foyers modestes sont également en mesure d’emprunter à des coûts attractifs. Généralement, ils doivent allonger la durée du prêt sur une vingtaine d’années. Et les taux demeurent encore appétant sur ce point car la moyenne est de 1,27% sur 20 ans et de 1,49% sur 25 ans.
Pour les ménages qui ne disposent pas des capacités suffisantes, les établissements sont également disposés à augmenter la durée du crédit au-delà de la tranche des 25 ans, notamment pour maintenir un niveau de production d’encours suffisamment élevé. Cette situation amène à augmenter la durée moyenne des prêts immobiliers à des paliers records. En effet, les prêts accordés n’ont jamais duré aussi longtemps en avril avec une moyenne de 229 mois. Par rapport au tout début de l’année 2014, il s’agit d’une progression de 30 mois supplémentaires qui démontre que les banques sont plus flexibles en matière de durée de crédit.
Avec ces taux particulièrement alléchants, les Français ne s’y trompent pas et se dirigent en masse vers une solution de crédit immobilier. La Banque de France précise d’ailleurs dans l’une de ses dernières publications que l’encours des crédits à l’habitat se chiffre à plus de 1 000 milliards d’euros dans le pays. Pas étonnant que la population se montre de ce fait intéressée par la renégociation avec leur organisme prêteur ou le rachat de crédit immobilier pour diminuer le taux d’intérêt et gagner jusqu’à plusieurs milliers d’euros sur la durée totale du prêt.