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L’assurance-vie capte toujours l’argent des Français mais le rendement attribué continue de fléchir.
L’assurance-vie demeure assurément le produit de placement favori des Français avec ses 22,4 milliards d’euros de collecte fraiche au seul titre de 2018. Et il est l’heure pour les sociétés de placement de faire les comptes en détaillant les performances enregistrées en clôture de cette année précédente. Au global, les rendements des fonds euros se révèlent moins soutenues qu’en 2017. S’ils captent la majeure partie du capital des épargnants, ils affichent néanmoins un recul de l’ordre de 0,2%. La plupart des contrats ne parviennent pas à franchir la barre des 2% d’intérêts, même avant la déduction des impôts et des frais de versement. Effectivement, les épargnants devraient bénéficier d’un rendement situé entre 1,6 et 1,7% contre 1,8% en 2017.
Si la baisse des performances est relativement similaire d’un professionnel à un autre, certains parviennent malgré tout à tirer leur épingle du jeu. Des contrats d’assurance vie composés en majorité d’obligations proposent des taux rémunérateurs biens supérieurs à la moyenne générale en tournant autour des 2,5% pour les fonds euros. Cette absence d’homogénéité tient du fait que la stratégie déployée pour la gestion des placements est différente suivant certains assureurs. Tout dépend du niveau de risque concédé, des divers frais appliqués aux épargnants ainsi que de la manière dont les fonds seront pilotés.
Mais au regard de la situation de l’environnement global de l’épargne, l’assurance-vie arrive à être relativement satisfaisante. D’autant que les alternatives ne courent pas les rues. En effet, l’épargne traditionnelle proposée par les professionnels de la banque ne réussit plus à allouer une rémunération suffisante. Le Livret A stagne depuis plusieurs années à un taux inférieur à 1% à 0,75%. Si le gouvernement entend étudier une remontée des taux de l’épargne réglementée, celle-ci se fait malgré tout attendre. D’autant que la nouvelle méthode de calcul déployée par la Banque de France pour déterminer la rémunération du Livret A semble faire gronder les associations de consommateurs.
Le manque de solution pour les épargnants est encore plus problématique qu’ils subissent de plein fouet une inflation galopante. Si elle devrait s’atténuer en 2019, elle a atteint des niveaux proches des 2% en 2018. Et les produits de placement ne sont pas en mesure d’octroyer des taux rémunérateurs supérieurs à ce seuil ce qui signifie que les ménages épargnent à des taux d’intérêts négatifs. Seuls les contrats d’assurance-vie composés en grande partie d’unités de compte peuvent offrir des taux élevés. Mais ces dernières sont cependant reliées à la fluctuation des valeurs boursières et sont par conséquent plus risquées en perte en capital.